Observatoire (L’) – Revue

Action sociale

L’Observatoire s’est donné pour mission de créer, susciter, favoriser les échanges de savoirs et d’expériences entre les différents secteurs du Social (action sociale, intégration, handicap, (aide à la) jeunesse, santé, santé mentale, accès aux droits sociaux…), entre le monde de la recherche et celui du terrain, entre les nombreux acteurs du Social, aux métiers et aux profils variés: éducateur, assistant social, psychologue, animateur, sociologue, criminologue, médecin, professeur, gestionnaire…
Au-delà d’une meilleure connaissance des problématiques, des services, des acteurs, des politiques sociales, des concepts, des pratiques… à l’œuvre dans le Social, ces échanges favorisent:

• la prise en compte de la personne dans sa globalité, sa singularité et toute la complexité de sa situation de vie,
• l’intersectorialité, la transversalité, le travail en réseau qui permettent cette approche,
Ils visent aussi à susciter, développer chez les intervenants:
• une plus grande ouverture (entendre et savoir entendre le point de vue de l’autre)
• et, tout à la fois, une plus forte identité (mieux comprendre et faire comprendre sa spécificité, défendre sa position),
• une prise de recul, une meilleure analyse du contexte, des enjeux de l’action sociale en sens large, de la solidarité,
• une réflexion sur leurs pratiques, une amélioration de celles-ci, des projets innovants, etc.
• et enfin, une plus grande conscience commune des enjeux et des valeurs qui rassemblent les acteurs du Social et du non marchand.

Pour réaliser sa mission, l’Observatoire réalise différentes actions dont, à titre principal, l’édition d’une revue spécialisée du même nom, à destination des travailleurs et futurs travailleurs sociaux et psychosociaux.
La ligne éditoriale de la revue suit la philosophie générale de l’ASBL ; elle a été pensée dans une perspective d’échanges, d’apprentissages par les pairs, de créations de réseaux, d’interactivité, de partages des connaissances.

• Interactivité : Plutôt que d’écrire nous-mêmes ou de solliciter un réseau d’auteurs habituels ou habitués, nous avons choisi de faire majoritairement appel à des gens de terrain pour rédiger les articles de notre revue. Les acteurs de terrain possèdent une expertise riche, variée, porteuse de sens car ancrée dans le quotidien. Mais elle n’est pas suffisamment révélée, partagée, diffusée, valorisée. L’Observatoire est un espace qui leur est dédié, ils peuvent y entrer à la fois comme lecteurs et comme contributeurs.
• Reconnaissance : Etre publié dans la revue, sollicité par celle-ci pour rédiger un article, répondre à une interview est perçu, à juste titre, par nos contributeurs comme une marque d’intérêt pour le travail qu’ils mènent sur le terrain, pour la pertinence de leurs actions et de leurs analyses.
• Réflexivité : L’exercice (l’écriture ou l’interview) que nous proposons donne l’opportunité d’un temps d’arrêt qui, souvent, manque dans les emplois du temps surchargés. Il est apprécié car il est l’occasion d’une prise de recul et d’une mise en mots qui peuvent être réflexives et nous semblent particulièrement nécessaires à l’heure d’aujourd’hui.
• Sensibilisation à l’importance de l’écrit, outil de savoir et de transmission, amélioration des capacités rédactionnelles : Tout le monde n’a pas les mêmes facilités pour rédiger. Certains sont à l’aise, d’autres moins … Certains ont des difficultés à sortir du style rapport, compte-rendu, PV. D’autres ne se rendent pas compte qu’ils parlent dans leur jargon et mobilisent des notions que tout le monde ne connaît pas, ne partage pas ou n’a pas la même représentation. Enfin, surtout, beaucoup, manquent de temps. Dans les limites imposées par la petite taille de notre équipe, nous apportons notre soutien et notre aide à l’écriture par le biais d’une relecture attentive et pro-active qui va bien au-delà de la vérification orthographique et syntaxique. Nous travaillons sur la structuration, l’argumentation, la titraille, etc. Parfois, nous faisons des propositions de réécriture pour rendre l’article plus clair, plus lisible, plus parlant. Nous nous situons dans une démarche de co-construction des savoirs. Nous réalisons aussi des interviews de fond qui donnent des articles de 3 à 5 pages en appliquant cette même démarche de coconstruction. Ainsi, par choix, nous donnons toujours à relire nos interviews avant publication. De cette façon, nous offrons aux interviewés la liberté d’expression sans auto-censure préalable. Les échanges sont riches, se font dans la confiance. Ce qui nous intéresse n’est pas tant notre analyse que leur expertise que nous traduirons de la manière la plus vraie possible. La relecture permet d’éviter l’erreur de compréhension de notre part – reconnaître qu’elle est possible est aussi une façon d’établir la confiance et de clarifier notre position et nos objectifs -, nous ne cherchons pas le scoop, nous voulons donner aux contributeurs l’opportunité de se saisir d’un outil pour construire du savoir qui fera également sens pour les lecteurs. Elle nous offre aussi une certaine liberté pour approfondir, enrichir le texte de contenus qui n’ont pas été nécessairement verbalisés tels quels mais que la rencontre, notre expérience et le retour aux interviewés nous autorisent à écrire.
Autres services : réalisation d’actes de colloque, d’articles, de livrets… sur demande